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Prévention et nutrition

Les allergies alimentaires

Les allergies sont un sujet très en vogue actuellement. Certains études invoquent une diversification trop précoce à l'origine de l'augmentation du nombre d'allergies. D’autres au contraire, aboutissent à des conclusions inverses. Il est donc difficile de s’y retrouver clairement. D’autant que les médecins surfent souvent sur la confusion entre sensibilisation dépistée par les tests cutanés ou sanguins et d'authentiques manifestations allergiques.

 

Un enfant est allergique à une substance s’il présente des manifestations après un contact avec ce produit. Un enfant qui a des test positifs à cette substance sans présenter de manifestation clinique, y est seulement sensibilisé. Cette nuance bien souvent malmenée, aboutit parfois sous prétexte de prudence à la suppression injustifiée d’aliments.

 

Chez le nourrisson et le jeune enfant, les véritables allergies alimentaires sont rares. Les aliments en cause sont avant l'âge de 6 mois : le lait de vache et après 6 mois, principalement : le blanc d'œuf et l'arachide.

 

Le comité de nutrition de l’Espghan en 2008 considère qu’il n’y a pas de preuve scientifique permettant d’affirmer qu’éviter ou retarder l’introduction d’aliments potentiellement allergisants diminuerait le risque allergique. Il recommande de diversifier sans restriction entre 4 et 6 mois.

L'intolérance au gluten (maladie coeliaque)

Ce n'est pas une allergie stricto sensu, mais une maladie intestinale dont la fréquence a largement diminuée depuis le recul de l'introduction de cet aliment après 4 mois.

Le gluten est un constituant de la farine du blé et autres céréales et donne l'élasticité au pain. Les farines 2ème âge contiennent du gluten et ne sont proposées qu’à partir de l'âge de 5 mois. Les farines 1er âge n’en contiennent pas et peuvent être proposées plus tôt.

L'obésité

La lutte contre l'obésité est devenue un véritable challenge dans les sociétés où surabondance des aliments et diminution des dépenses énergétiques majorent les risques de suralimentation.

Le poids idéal, en terme de santé, est mesuré par l'indice de masse corporelle (Body Masse Index ou indice de Queteley : IMC = Pds en kg / taille2 en m2) dont les courbes en fonction de l'âge sont reproduites dans le carnet de santé.

Comment prévenir l’obésité ?

  • Eviter une surconsommation d'aliments énergétiques si appétissants et tellement bien présentés dans les rayons des supermarchés (graisses et sucres rapides)

  • Stimuler l'activité physique et les sorties en plein air

  • Avoir des repas à horaires réguliers, limiter les grignotages en particulier devant les écrans de télévision

  • Accorder une place importante à la consommation de fruits et légumes.

La carence en fer

La carence en fer est très fréquente chez le nourrisson

Les meilleure sources de fer sont la viande de bœuf et les foies (veau, volaille).

Le rachitisme

Le rachitisme est une maladie de la croissance des os due à un défaut de l’utilisation du calcium dans l’organisme. Il est lié à un manque de vitamine D.

Le calciférol est la vitamine qui a permis la quasi-disparition du rachitisme sous nos climats. Elle joue un rôle essentiel sur la croissance osseuse. Elle permet l’absorption du calcium par les intestins et en facilite la fixation sur les os.

La vitamine D est apportée par l’alimentation  mais en quantités limitées; les aliments les plus riches sont : l’huile de foie de morue, peu appétissante, et les poissons gras (hareng, saumon).

La vitamine D est également fabriquée dans l’organisme par la peau sous l’effet du soleil. Mais, malgré le réchauffement climatique, l’ensoleillement dans notre pays reste insuffisant.

Ainsi, une supplémentation est nécessaire pendant les premières années de vie, environs 400 à 800 UI par jour jusqu’à 4 ans. Un apport quotidien (ZymaD, Uvesterol D) est préférable jusqu’à 18 mois. Un apport sous forme d’ampoules (ZymaD, Uvedose) durant l’hiver peut-être ensuite donné.

La vitamine D est un médicament ; elle peut entraîner des conséquences graves en cas de surdosage et ne doit pas faire l’objet d’automédication.

Les prématurés et bébés de petit poids de naissance ont besoin d’une supplémentation en vitamine A, D, E, C. Par contre les besoins des bébés nés à terme dont le poids de naissance est normal sont assurés aussi bien par le lait maternel que par les laits artificiels.

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