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Fer
Le fer entre dans la composition de l’hémoglobine contenue dans les globules rouges et la myoglobine des muscles.
Il joue ainsi un rôle essentiel dans le transport de l’oxygène dans l’organisme et un rôle moindre dans les défenses contre les infections.
La carence en fer
Elle altère la fabrication des globules rouges et provoque après un certain délai une anémie dite microcytaire car les globules rouges sont de petite taille.
La carence en fer est très fréquente chez les nourrissons et les enfants, liée à des apports insuffisants ; elle est longtemps latente, souvent méconnue et révélée par une prise de sang (NFS, ferritine). Les signes cliniques apparaissent ensuite; ils sont surtout liés à l’anémie : pâleur, fatigue et essoufflement.
Les aliments les plus riches en fer
Sont les coquillages, le boudin, le foie, les abats, les œufs, le cacao, les légumes secs, les fruits secs, les viandes, poissons et crustacés.
Cependant l’absorption digestive du fer
Elle est bien meilleure pour les aliments d’origine animale (16 % en moyenne pour les abats, viandes, poissons, mollusques) et de 1 à 5 % pour les aliments végétaux.
Le fer d’origine animale est sous forme héminique, celui d’origine végétale sous forme non héminique et doit être réduit en milieu acide. L’absorption du fer est donc augmentée par la vitamine C (oranges, tomates). Elle est diminuée par les phytates contenus dans les végétaux (céréales complètes) et par le calcium contenu dans le lait.
Les besoins en fer
Ils sont d’environ 6 à 10 mg/j jusque l’âge de 10 ans.
Ils sont assurés chez le nourrisson allaité au sein.
Mais le lait de vache étant très pauvre en fer, les besoins des nourrissons de plus de 6 mois ne sont pas assurés si leur alimentation est exclusivement lactée.
C’est pourquoi les laits maternisés sont supplémentés avec du fer et de la vitamine C. Des études récentes montrent que l’absorption du fer contenu dans les laits infantiles est facilitée s’il est dans une microcapsule, mais on manque de recul et d’études sur son efficacité réelle chez l’enfant sur la prévention de la carence en fer.
Conclusion
Les besoins lors des premiers mois sont assurés soit par le lait maternel, soit par les laits maternisés supplémentés en fer.
Une fois commencée la diversification, il est indispensable de proposer des aliments riches en fer, tels de la viande rouge mais en sans dépasser l’apport protéique préconisé. Si ce n’est pas le cas, la poursuite d’un lait de vache supplémenté en fer est une bonne alternative; dans certaines situations le pédiatre pourra être amené à prescrire du fer sous forme de sirop ou de comprimés.